La salicine de l’écorce de saule, substance active principale de la plante est transformée dans l’organisme en acide salicylique, qui a des propriétés analgésiques et fébrifuges.

Ce furent les prémices de l’aspirine, en version végétale, avant que l’acide acétylsalicylique ne soit synthétisé par un autre chimiste chez Bayer sous le nom commercial d’Aspirine®.

L’aspirine a relégué l’écorce de saule et ses indications médicinales aux oubliettes et a projeté Bayer au firmament des sociétés pharmaceutiques.

L’acide acétylsalicylique agit plus rapidement que l’écorce de saule, mais son effet est moins prolongé et il cause des effets indésirables (irritation de la muqueuse de l’estomac et inhibition de la coagulation) que la plante ne provoque pas.

C’est pourquoi l’écorce de saule est réapparu, sous la forme de remède naturel, vers la fin du XXe siècle.
Elle fait partie de la pharmacopée américaine et de celle de plusieurs pays européens.

En Allemagne, elle est utilisée en pédiatrie pour faire tomber la fièvre, notamment en combinaison avec des plantes qui augmentent la sudation.

(source : passeportsanté)