Saule blanc et reine des près : Comme l’aspirine et sans effets secondaire ?
L’aspirine, fleuron du laboratoire Bayer, est l’un des médicaments les plus vendus au monde. Il divise autant qu’il fédère : nombreux sont ceux qui l’utilisent comme remède à tous les petits maux, alors que d’autres mettent en garde contre les effets secondaires.
La création de l’aspirine remonte à plus d’un siècle, mais son origine, elle, date de plusieurs milliers d’années et prend naissance dans le monde végétal.
À l’origine des comprimés d’aspirine, il y a l’écorce de saule et plus de 4.000 ans d’histoire. Les toutes premières traces de son utilisation viennent d’un papyrus égyptien, puis de la Grèce antique et d’Hippocrate. On prenait alors l’aspirine en décoction pour lutter contre les douleurs de l’enfantement. (source)
Saule Blanc
Il faut attendre le XIXeme siècle pour découvrir le principe actif du saule blanc : en 1825 un pharmacien italien, Francesco Fontana réussit à isoler celui-ci est l’appelle la salicine. En 1829 Pierre-Joseph Leroux, pharmacien français, améliore le processus. Il réalisa une décoction d’écorce de saule blanc réduite en poudre, puis en filtrant et concentrant celle-ci il obtint des cristaux blancs, solubles dans l’eau qu’il appela alors salicyline (du latin salix).
Reine des près
Dès le Moyen-Age les fleurs odorantes de la reine-des-prés étaient utilisées pour lutter contre la fièvre et les rhumatismes.
En 1835, 10 ans après la découverte de la salicine issue du saule blanc, un chimiste suisse, Karl Jacob Löwig isole le principe actif de la reine-des-prés : l’acide salicylique, aussi appelé acide spirique. Ce composé est très proche de celui du saule blanc, la salicyline. (Source)
Le processus est en marche...
Charles-Frédéric Gehardt, un chimiste français, arrive en 1853 à obtenir de l’acide acétylsalicylique impur. Il faut alors attendre 1897 pour que de l’acide acétylsalicylique presque pur soit obtenu par Félix Hoffman, chimiste allemand : l’aspirine est née.
La société Bayer dépose le brevet en 1899, sous la dénomination “Aspirin”. Pour la petite histoire, c’est donc l’ancien nom botanique de la reine-des-prés, la spirée (Spiraea ulmaria) qui a donc donné son nom au médicament bien connu.
Si de nos jours l’aspirine utilisée est obtenue par synthèse chimique, ses principes actifs proviennent donc de la flore commune, la reine-des-près et le saule blanc. Hippocrate disait ” La nature est le premier médecin et ce n’est qu’en favorisant ses effets que l’on obtient quelques succès “.
Aspirine, une révolution mais pas sans effets secondaires
Le 1er février 1899, date mémorable dans l’histoire du médicament, Bayer procède au lancement commercial de l’Aspirin (aspirine, en français), qui est un fébrifuge et un analgésique.
Le succès de l’aspirine est considérable et immédiat. Le produit est tellement actif qu’il devient comme le symbole du médicament “chimique” efficace.
Aujourd’hui encore, l’aspirine est abondamment utilisée pour soulager des millions de malades. Elle symbolise la chimie industrielle contre la douleur humaine.
Si l’aspirine représente un réel progrès scientifique pour la santé, certains spécialistes mettent cependant en garde contre les dangers d’une utilisation prolongée.
Les médecins mettent en garde contre une tendance récente à en avaler tous les jours -sans avis médical- en prévention de maux de tête chroniques, d’un cancer ou d’autres pathologies.
Cette attitude est fondée sur des croyances, lesquelles reposent notamment sur une étude parue dans The Lancet en 2010 révélant des effets protecteurs de la molécule contre plusieurs cancers (réduction du risque de décès par cancer d’environ 10 % pour le cancer de la prostate, de 30 % pour celui du poumon, de 40 % pour le cancer colorectal et de 60 % pour celui de l’ œsophage).
La prise quotidienne d’aspirine à faible dose par des patients en bonne santé et sans pathologie avérée comporterait en fait plus de risques que de bénéfices, selon des chercheurs de l’université de Londres.
Elle a entraîné une augmentation de 30 % du risque de saignements internes pouvant mettre en danger la vie du patient.
En effet, parmi les effets secondaires possibles, les risques de saignements susceptibles d’entraîner des anémies voire des ulcères à l’estomac ou aux yeux sont particulièrement redoutés. Parfois, ces saignements sont dits occultes, c’est-à-dire invisibles à l’œil nu. ”
Le principal effet indésirable, ce sont les hémorragies digestives de l’aspirine. Ces lésions sont parfois observées à très faibles doses (dès 10 mg)” , précise le Pr Marc Bardou, pour qui la question essentielle est finalement celle du rapport bénéfice risque. (source)
La brochure du Vidal nous renseigne d’ailleurs sur ces effets secondaires bien connus de l’aspirine :
Gastrite, douleurs abdominales, saignements du nez ou des gencives.
Rares et parfois graves :
- Hémorragie du tube digestif : vomissements sanglants, selles noires, ou plus souvent pertes de sang imperceptibles, responsables de l'apparition progressive d'une anémie ;
- Accidents allergiques : urticaire, œdème, asthme.
S’y ajoute un avertissement explicite :
La résurgence du saule blanc : La saga continue...
L’acide acétylsalicylique (aspirine) agit plus rapidement que l’écorce de saule, mais son effet est moins prolongé et il cause des effets indésirables (irritation de la muqueuse de l’estomac et inhibition de la coagulation) que la plante ne provoque pas.
Il n’en fallait pas davantage pour que l’écorce de saule réapparaisse, sous la forme de remède naturel, vers la fin du XXe siècle.
Elle fait partie de la pharmacopée américaine et de celle de plusieurs pays européens. En Allemagne, elle est utilisée en pédiatrie pour faire tomber la fièvre, notamment en combinaison avec des plantes qui augmentent la sudation. (source)
Les médias vantent encore régulièrement les louanges du saule blanc
Antalgique et anti-inflammatoire, il est doté des mêmes propriétés que l’aspirine, avec une durée d’action plus longue et moins d’effets secondaires sur la muqueuse digestive. Il soulage toutes les douleurs dont celles liées à l’arthrose et à l’arthrite. Ses flavonoïdes aident à combattre maux de tête et migraines.
Le saule blanc, l’autre aspirine végétale ! Avec son port majestueux il a incontestablement grande allure, mais en plus c’est un bel allié pour notre bien-être, et ce depuis fort longtemps. Le saule blanc (Salix alba) est en effet apprécié depuis plus de 2.500 ans pour combattre la fièvre et soulager les douleurs articulaires. Tout cela grâce à l’un de ses constituants majeurs, le salicoside, qui en fait une véritable aspirine végétale.
Le saule blanc, l'aspirine végétale Le saule est intéressant sur toutes les douleurs d'origine inflammatoire car « l'acide salicylique réduit l'activité des enzymes qui participent à la fabrication des molécules inflammatoires tout en diminuant celles des médiateurs de la douleur, explique le Dr Dubus. Il a par ailleurs un effet anti-oxydant intéressant car toute inflammation cause de l'oxydation», rappelle-t-il. Les rhumatismes sont bien sûr en tête de liste des indications du saule blanc, mais aussi les douleurs lombaires, l'arthrose, les courbatures.
L'acide acétylsalicylique agit plus rapidement que l'écorce de saule, mais son effet est moins prolongé et il cause des effets indésirables (irritation de la muqueuse de l'estomac et inhibition de la coagulation) que la plante ne provoque pas.
Où trouver le saule blanc combiné à la reine des près ?
Le laboratoire VEGEMEDICA fabrique et commercialise un complexe propre et efficace combinant la Reine des près et le saule blanc : Dolorès végétal.
Ce complément alimentaire est OGM, sans paraben, sans colorants, sans gluten et conviennent parfaitement aux végétariens grâce aux gélules 100% d’origine végétale.
Vegemedica est basé sur les bords de la Méditerranée, à Toulon. C’est un laboratoire spécialisé dans les produits de santé naturels et s’appuye notamment sur les bienfaits reconnus de la phytothérapie, l’aromathérapie et des micronutriments tels que les vitamines, minéraux et oligo-éléments.